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Investissement Financier

Investissement Financier | 20-09-2022

Assurance-vie : verser après 70 ans, ça peut rapporter gros

Si vous alimentez votre contrat d’assurance-vie après 70 ans, vous bénéficiez, en matière de droits de succession, d’un abattement de 30500 euros et tous vos gains sont exonérés. Une opportunité fiscale peu connue mais très efficace pour transmettre son patrimoine.

La plupart des épargnants savent qu’ils ont intérêt à verser sur leur assurance-vie avant leur 70e anniversaire. Lors de leur succession, chaque bénéficiaire  bénéficiera en effet d’un abattement de 152500 euros sur la valeur de rachat du contrat. Soit par exemple 457500 euros non taxés si le titulaire du contrat avait désigné ses trois enfants.

Avant ou après 70 ans, une ligne de démarcation à oublier

Mais cet avantage fiscal, sans doute le plus important de l’assurance-vie, a créé une sorte de ligne de démarcation psychologique. Jusqu’aux 70 ans, il faudrait verser autant que possible pour bénéficier à plein de l’abattement. Après 70 ans, l’assurance-vie perdrait tout intérêt et une éventuelle rentrée d’argent devrait être placée ailleurs.

Or, le bilan fiscal de la future succession peut encore être amélioré après 70 ans. Deux dispositions peu connues créent en effet un puissant effet de levier.

Des gains totalement exonérés et 15 à 20 ans pour les constituer

Première règle : les versements après 70 ans bénéficient d’un abattement global (tous contrats et tous bénéficiaires confondus) de 30500 euros. C’est bien moins que les 152500 euros par bénéficiaire, mais ce n’est pas négligeable.

Seconde règle : les gains réalisés sur ces versements après 70 ans sont totalement exonérés. Or, un épargnant âgé de 70 ans a encore  du temps pour faire fructifier son épargne. Si on se fie aux derniers chiffres de l’INSEE, l’espérance de vie d’un homme de 70 ans est de plus de 15 ans, celle d’une femme de 70 ans de plus de 18 ans.

Prenons un exemple pour mesurer l’impact fiscal de ces deux règles.

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100 000 euros versés, 86500 euros déduits 15 ans plus tard

Un épargnant âgé de 70 ans effectue un versement de 100000 euros sur son contrat d’assurance-vie. Il choisit une allocation d’actifs relativement prudente qui lui rapporte 3% nets par an. S’il décède 15 ans plus tard, son contrat totalisera 156000 euros.

Les 56000 euros de gains ne rentreront pas dans l’actif successoral, tout comme les 30500 euros déduits du versement initial. Au total, 86500 euros échapperont ainsi à l’impôt  !

Si notre épargnant a la chance de vivre cinq années de plus, l’effet sera encore plus spectaculaire : sur les 180000 euros de capital constitué, 110500 euros ne seront pas soumis aux droits de succession.

Quand il vaut mieux verser après 70 ans qu’avant

L’épargnant avisé qui approche des 70 ans et dispose de liquidités importantes doit donc se poser deux questions.

D’abord, a-t-il déjà fait le plein de l’abattement de 152500 euros par bénéficiaire ? Ou va-t-il probablement l’atteindre dans les années qui viennent  ? Pour mémoire, cet abattement est pratiqué sur le montant des capitaux décès.

Si la réponse est oui, il a intérêt à attendre ses 70 ans pour effectuer de nouveaux versements, de préférence sur un nouveau contrat pour que le traitement des sommes versées après 70 ans soit sans confusion et laisser les sommes capitaliser. Il bénéficiera alors d’une niche fiscale supplémentaire, au lieu de faire des versements intégralement taxés.

Retraits partiels à prévoir ? Ouvrez deux contrats

Seconde question : prévoit-il de faire des retraits partiels sur ces versements après 70 ans ?

Si la réponse est oui, il a intérêt à ouvrir deux contrats d’assurance-vie. Le premier lui servira d’enveloppe d’épargne à court terme, sans objectif de capitalisation et de déduction fiscale. Le deuxième accueillera le capital qu’il veut faire fructifier et transmettre en allégeant les droits de succession.

Cette répartition des fonds permet de contourner une règle fiscale très défavorable aux retraits partiels. Lors de la succession, le fisc considère en effet qu’ils ont été puisés d’abord sur les gains, c’est-à-dire sur la partie non taxable ! Autrement dit, le montant des versements (taxables au-delà de 30500 euros) est peu ou pas revu à la baisse.

Mieux vaut donc renoncer aux gains sur le premier contrat, dans lequel on puisera sans hésiter. Et les maximiser sur le second, en évitant au contraire d’y effectuer des retraits.

Expertise Investissement Financier Olifan Group

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