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Prévoyance et Retraite

Prévoyance et Retraite | 28-03-2022

L’inflation, un coup de rabot supplémentaire sur les pensions

Depuis 2002, les épargnants achètent de plus en plus cher des points retraite qui se revalorisent de moins en moins vite. Le retour d’une inflation forte va encore accentuer cet écart. Seule solution de le limiter : épargner le plus tôt possible, pour étoffer son patrimoine et s’assurer un revenu complémentaire à la cessation d’activité.

Les chiffres sont sans appel. De 2002 à 2021, la valeur d’achat du point Agirc/Arrco a bondi de plus de 45%. Alors que l’inflation était de 30 %. Sur la même période, le point servi aux retraités n’a été réévalué que de 23%.

« Les salariés paient de plus en plus cher des points retraite qui ne compensent plus l’inflation, résume Alain Ulmer, expert prévoyance et retraite chez Olifan Group. De plus, ils sont mis à contribution pour compenser les déficits des caisses obligatoires et reconstituer les réserves : sur 127 euros versés, seulement 100 sont consacrés à l’achat de points. »

« Ne compter que sur sa pension, c’est prendre le risque de la précarité »

Le retour d’une inflation forte et durable va encore aggraver cette dérive : difficile d’imaginer que les caisses réévaluent le point servi aux retraités de 2 à 3% par an ! « Ces indexations très pénalisantes pour l’épargnant vont se poursuivre, pronostique Alain Ulmer. Elles sont assez complexes pour passer inaperçues, très efficaces pour l’équilibre financier des caisses, et n’enflamment pas l’opinion comme les grandes réformes. »

Seule solution pour le futur retraité condamné à payer toujours plus pour toucher toujours moins : étoffer son patrimoine, pour bénéficier au jour de sa cessation d’activité d’un revenu complémentaire… et pas seulement d’un « complément de revenu » ! « Un cadre moyen qui compterait uniquement sur les caisses obligatoires s’exposerait le moment venu à un risque significatif de précarité » estime Alain Ulmer.

Fonds en euros : plus assez rémunérateur pour compenser l’inflation

L’inflation rebat aussi les cartes en matière d’épargne retraite. Exit le bon vieux fonds en euros qui assurait rentabilité et sécurité du capital : il condamne l’épargnant à voir sa mise rabotée année après année. Un exemple : un fonds en euros qui rapporte du 1% par an alors que l’inflation est de 3% aura perdu près d’un tiers de sa valeur après 20 ans ! Ceci avant même d’avoir payé les prélèvements sociaux et l’impôt sur le revenu…

Alors que faire ? « Devenir propriétaire de sa résidence principale le plus tôt possible, et accepter d’investir sur des actifs qui offrent moins de sécurité et plus de rendement potentiel, répond Alain Ulmer. Et en parallèle, faire évoluer sa stratégie à mesure que la retraite se rapproche. »

Des questions relatives à votre stratégie retraite ? Faites-vous accompagner par nos Conseillers.

Quelle stratégie d’épargne-retraite avant 50 ans ?

Avant 40 ans, l’essentiel du budget familial est absorbé par les crédits immobiliers et les dépenses courantes. L’épargnant peut se lancer à petite dose dans les versements programmés sur des fonds actions : ils ont 25 ans pour fructifier et surtout, le temps lisse le risque. « Même sur de faibles sommes, c’est une stratégie payante à long terme. »

Entre 40 et 50 ans, une fois la résidence principale acquise, il faut passer la vitesse supérieure sur les fonds actions, en privilégiant le PEA et le PER (Plan d’épargne-retraite) pour leurs avantages fiscaux. Rien n’empêche également de miser sur des supports non cotés (private equity), non impactés par les soubresauts des marchés.

Immobilier locatif : l’inflation paie une part des mensualités

L’épargnant soucieux de se diversifier – ne pas mettre tous les œufs de la retraite dans le même panier – se lancera également dans l’immobilier locatif. « Non seulement les mensualités d’emprunt sont couvertes en bonne partie par les loyers, mais dans le contexte actuel de taux bas, l’inflation réduit le montant réel remboursé chaque mois, souligne Alain Ulmer. L’acquéreur est donc doublement gagnant. »

Attention toutefois à ne pas sauter à pieds joints dans un piège : à partir de 2024, la plupart des logements construits avant 2000 devront obligatoirement faire l’objet de travaux d’efficacité énergétique, avant toute relocation à un nouvel occupant. Avec le risque de payer une note salée qui ferait chuter la rentabilité…

« Ceux qui achètent aujourd’hui doivent cibler des biens récents ou prendre en compte dès l’achat le budget travaux de mise aux normes, insiste Alain Ulmer. Ceux qui ont déjà un patrimoine immobilier doivent le passer en revue et ne pas hésiter à se séparer de certains biens. Ce travail d’inventaire et d’arbitrage est une des composantes de l’allocation globale d’actifs (AGA) proposée par Olifan Group ».

50 ans et plus : l’Allocation Globale d’Actifs (AGA), pour faire les bons choix

L’AGA joue également un rôle important dans la stratégie des plus de 50 ans. À cet âge, plus question de tergiverser : la retraite devient l’objectif patrimonial n°1 et il convient d’y consacrer au moins 10% de son budget. Mais ces efforts doivent être soigneusement ciblés :

« l’AGA pose les bonnes questions sur la composition et la diversification de son patrimoine, le niveau de risque de ses actifs et leur capacité à générer des revenus réguliers à la retraite, détaille Alain Ulmer. Face au retour de l’inflation et au grignotage des pensions, l’épargnant n’a pas le droit de se tromper. »

Enfin, de 60 à 65 ans, le futur retraité optimisera les déductions fiscales associées à son PER, investira sur des actifs non cotés et pourquoi pas, sur de la pierre papier (SCPI) s’il veut renforcer le poids de l’immobilier dans son patrimoine.

« Nous changeons de monde, conclut Alain Ulmer. Avec l’inflation, l’épargnant qui verse des cotisations obligatoires et épargne sur un fonds euros en assurance-vie n’est plus protégé.

Il doit préparer soigneusement sa retraite – idéalement avant 40 ans – diversifier ses actifs et faire des choix avisés. Il doit aussi bénéficier d’un vrai conseil, sur la durée : les bonnes solutions d’aujourd’hui ne seront pas forcément celles de demain. Cet accompagnement sur la durée est au cœur de la relation client que met en œuvre Olifan Group. »

Lectures complémentaires :

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