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Prévoyance et Retraite

Prévoyance et Retraite | 31-03-2016

Liquidation des droits à la retraite : attention aux erreurs

C’est la Cour des Comptes qui l’affirme dans deux rapports publiés en décembre 2014 et juin 2015 : les régimes obligatoires (régime général, Agirc, Arrco…) commettent beaucoup d’erreurs sur la liquidation des droits à la retraite. Pour des démarches sécurisées et sereines, faites appel à un prestataire spécialisé.

Les chiffres de la Cour des Comptes sont impressionnants. Elle relève des erreurs dans 1 dossier sur 14 au régime général, 1 dossier sur 10 à l’Agirc, 1 dossier sur 5 à l’Arcco.

Des erreurs dans plus d’un tiers des dossiers

Au total, les salariés qui ont cotisé à ces trois caisses – c’est fréquent – ont 37 % de chances d’être victimes d’une erreur ! Et si on interroge un cabinet spécialisé, ce chiffre monte à 100 %. Autrement dit, le dossier parfait n’existe pas.

Pourquoi en est-on arrivé là ? Parce que les règles de calcul des droits à la retraite sont de plus en plus complexes. Parce que les carrières multi-employeurs, multi-caisses et multi-statuts (salarié, non salarié, fonctionnaire) se multiplient. Parce que les caisses de retraite, faute de personnel, automatisent et standardisent la liquidation des droits : les cas particuliers ne sont pas détectés.

Or, la pension des régimes obligatoires est le premier pilier d’une stratégie retraite. Elle verse une rente jusqu’au décès de l’assuré et de son conjoint : c’est un élément décisif de sécurité et de stabilité. Même si cette rente stagne, voire diminue ces dernières années !

L’idéal : un audit 3 à 5 ans avant votre départ

Le recours à un prestataire spécialisé s’effectue en deux temps. D’abord, 3 à 5 ans avant votre cessation d’activité, un audit de votre situation pour détecter les erreurs, les faire corriger et calculer vos futurs droits.

C’est à ce stade que vous vous interrogez sur l’opportunité d’un rachat de trimestres.

Si vous êtes travailleur non salarié ou dirigeant, vous préciserez votre stratégie de liquidation des droits en fonction de vos projets : retraite progressive, cumul emploi-retraite, cession de votre entreprise…

Si vous êtes salarié et que votre employeur risque de vous proposer une rupture conventionnelle, vous affinerez la négociation de son volet « retraite ».

Une liquidation des droits en confiance et en confort

Dans un second temps, 3 à 6 mois avant la liquidation de vos droits, demandez au cabinet spécialisé de prendre en charge les opérations. En cas d’erreur, il mènera les démarches pour votre compte. De plus, cet accompagnement est déductible fiscalement.

Vous liquiderez vos droits en confiance et en confort au lieu de vous lancer dans un parcours (administratif) du combattant. Ou de vous heurter à un mur. Dans le Nord Pas-de-Calais, la Caisse d’assurance retraite avait accumulé tellement de retard qu’elle est restée fermée au public pendant 18 mois !

Où se cachent les erreurs ?

Revenons à ces erreurs qui entachent le calcul de vos droits. Vous vous demandez peut-être où elles se cachent. Voici quelques exemples :

— vous avez eu deux employeurs pendant un an. Mais seuls les droits acquis chez l’un d’entre eux ont été comptabilisés

— vous avez travaillé dans un pays qui a signé une convention bilatérale de sécurité sociale avec la France. Or, des trimestres cotisés sur place ne sont pas pris en compte

— le calcul de vos 25 meilleures années intègre une année où vous avez acquis très peu de droits

— les règles de calcul du nombre de points ou de la valeur des points qui vous sont appliquées ne sont pas les bonnes.

Ce type d’erreurs dépasse de loin les compétences d’un particulier. Celui-ci remarquera qu’il lui manque des trimestres sur une année où il a travaillé. Mais difficile de pousser plus loin sans l’œil et l’expérience du spécialiste.

La retraite, c’est aussi deux autres piliers

Pour offrir à nos clients un « premier pilier » consolidé et stabilisé, nous venons de signer un partenariat avec un cabinet spécialisé.

Mais une stratégie retraite, c’est aussi deux autres piliers pour lesquels vous devez anticiper de 20 à 25 ans :

— la retraite par capitalisation (contrats Madelin, article 83…) : elle vous permet d’épargner pour votre propre compte et de constituer une rente dont le montant est connu dès le départ.

les revenus du patrimoine : en investissant en Bourse ou dans l’immobilier, vous diversifiez encore vos sources de revenus à la retraite. Donc, vous sécurisez ces revenus.

Notre métier est de vous conseiller sur l’ensemble de votre stratégie retraite, donc sur les trois piliers. Vous avez 40 ans ou plus ? Il est temps de vous pencher sur la question.

 

Bruno Gamba

Lire aussi :

• Retraites cadres : pourquoi les régimes obligatoires ne suffisent plus

• Cumul emploi-retraite : faut-il encore en faire ?

 

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