Prévoyance et Retraite
Prévoyance et Retraite | 05-12-2018
Prévoyance : améliorer sa couverture en 2018, c’est possible
Vous êtes travailleur indépendant, profession libérale ou gérant majoritaire, et vous voulez une prévoyance efficace pour vous couvrir des aléas de la vie (décès, incapacité et invalidité) ? 2018 est peut-être la bonne année pour mettre à jour vos garanties de prévoyance et faire une étude concurrentielle.
Pendant longtemps, la plupart des assureurs n’ont pas amélioré leurs contrats de prévoyance. Ces derniers étaient reconduits à l’identique d’une année sur l’autre et les assurés suivaient.
Depuis quelques années, ce marché s’est remis en mouvement. La concurrence s’est intensifiée. Les assureurs ont tiré parti des progrès du Big Data pour mieux cibler les attentes de leurs clients et les spécificités de chaque métier.
Résultats : un choix élargi, des garanties plus complètes, des tarifs plus personnalisés. 2018 est la bonne année pour comparer son contrat aux produits les plus récents. Ces derniers proposent en particulier cinq avancées.
1. 50% de remise pour les non-fumeurs
La majorité des contrats tiennent désormais compte du tabac pour établir leurs tarifs. Si vous êtes non-fumeur, vous paierez 50% de moins voire davantage. Si vous fumez ne serait-ce qu’une à deux cigarettes par jour, l’addition sera plus lourde.
2. Le dos et les problèmes psy mieux couverts
La plupart des anciens contrats prévoyaient des restrictions pour la couverture des pathologies du dos et des problèmes « psy » (burn-out, dépression…). Or, ces deux catégories représentent plus de 50% des arrêts de travail.
Une lacune corrigée dans les contrats plus récents. Ils proposent une option qui « assure » en matière de dos et de psy, en couvrant ces pathologies même en l’absence d’hospitalisation.
3. Invalidité : le reclassement professionnel non pénalisé
Dans certains anciens contrats, un assuré devenu invalide avec un taux ≥ à 66% n’avait aucun intérêt financier à se reclasser dans un autre métier : il perdait son indemnisation.
Là encore, des contrats plus récents modifient cette règle. Ils versent la rente d’invalidité, quelque soit son taux d’invalidité, même si l’assuré reprend une activité professionnelle. Exemple : un chirurgien incapable d’exercer après des lésions irréversibles à la main droite, avec une invalidité ≥ à 66%, pourra réaliser des expertises, donner des cours en faculté de médecine etc., sans perdre son indemnisation.
4. La chirurgie ambulatoire prise en charge
Avant, sur certains contrats, l’hospitalisation en cas de maladie était prise en charge à la seule condition d’être hospitalisé pendant 3 jours. Or, la chirurgie ambulatoire est en plein essor, tant sous l’impulsion des hôpitaux que des malades qui préfèrent rentrer chez eux.
Mais leur contrat de prévoyance ne suit pas et ils sont perdants sur le plan financier.
Les assureurs s’adaptent à cette évolution et désormais la plupart des contrats couvrent la chirurgie ambulatoire.
5. Le mi-temps thérapeutique fait son chemin
Après un long arrêt, il est conseillé de reprendre peu à peu son activité. Mais certains contrats fonctionnent en « tout ou rien » : Soit l’assuré ne travaille pas et il est intégralement couvert, soit il reprend et il ne touche plus un centime.
Là encore, les choses changent. Certains assureurs couvrent désormais le mi-temps thérapeutique et leurs assurés ont ainsi le choix. Ils se décident en fonction de leur santé et non de leur situation financière.
Où trouver le meilleur contrat ?
Il reste difficile de trouver le bon contrat, adapté à votre profession et à vos activités. Par ailleurs, les exclusions ou majorations pour certains sports à risque ne sont pas les mêmes selon les contrats.
Simplifiez-vous la vie : contactez-nous pour mettre à jour vos garanties sociales (décès, incapacité, invalidité) en fonction de l’évolution de votre situation professionnelle, familiale et patrimoniale. Nous en profiterons pour vérifier si votre contrat est bien adapté à vos besoins ou s’il y a lieu d’en changer.
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