Bilan et analyse
La compréhension de votre écosystème (patrimoine, profession, revenus et famille)
et la compréhension de vos objectifs pour les années à venir permettent une analyse minutieuse de vos risques et enjeux patrimoniaux.
Pour bien gérer votre patrimoine, évaluez vos besoins
Bien gérer son patrimoine, ce n’est pas chercher le meilleur placement mais déterminer lequel est le plus adapté à vos besoins. Illustration avec trois exemples : la protection contre les aléas de la vie, la valorisation de votre patrimoine, la retraite.
Aléas de la vie : le risque n°1 pour votre patrimoine
Beaucoup d’épargnants vivent dans la crainte d’un krach boursier ou immobilier, ou d’un événement qui dévaloriserait leurs avoirs. Or, le risque n°1 pour leur patrimoine est ailleurs. Ce qu’ils doivent craindre avant tout, ce sont les aléas de la vie qui privent brutalement une famille de revenus : longue maladie, invalidité, décès. On sait par exemple que le décès ou l’invalidité du dirigeant sont des causes majeures de disparition des petites PME.
Bien entendu, il est possible de s’assurer et d’anticiper.
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Des risques très mal couverts
Récemment, nous avons étudié le dossier d’un dirigeant de 45 ans à Nice qui se rémunère à hauteur de 6 000 euros par mois. Il n’était couvert en rente invalidité que pour 1 200 euros ! Si demain un accident l’empêche définitivement de travailler, il lui manquera 4 800 euros par mois jusqu’à l’âge de la retraite (65 ans), soit plus de 1,1 million d’euros.
Où les trouvera-t-il ? Tout ce qu’il a construit et planifié pour sa gestion de patrimoine sera balayé.
A ce stade, l’approche par les besoins consiste à chiffrer avec précision vos dépenses mensuelles, et à mettre en place des garanties adaptées en maladie, invalidité et décès. C’est simple, mais si peu appliqué… Nous veillons par la suite à réactualiser ces chiffres : le revenu et les charges augmentent au fil des années, les enfants grandissent. Les montants souscrits quelques années plus tôt peuvent devenir notoirement insuffisants.
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Valoriser votre patrimoine : au service de quels objectifs ?
On ne valorise pas son patrimoine pour le principe mais pour servir des objectifs : acheter sa résidence principale ou secondaire, créer son entreprise, financer les études des enfants, les aider à se lancer dans la vie…
Votre stratégie de valorisation de patrimoine en découle. Ce sont vos objectifs qui vont déterminer si vous investissez sur 5 ans, 10 ans ou plus. Ils déterminent aussi votre dosage du risque : si vous ne jurez que par les fonds en euros et que vous voulez 5 % de rendement par an, il va falloir vous exposer davantage.
Enfin, vos objectifs vont orienter le choix du type de placement. Si vous comptez créer votre entreprise dans les 5 ans et que vous êtes prêt à saisir toute opportunité, n’immobilisez pas votre capital dans un bien immobilier : sa revente peut être longue.
Cette logique est aux antipodes de la recherche du meilleur placement ou de l’investissement coup de cœur dans un appartement. Mais c’est le bon sens même. Clarifiez vos objectifs. Puis cherchez les produits les mieux adaptés pour les atteindre.
Comment définir sa stratégie d’investissement ?
Retraite : estimez vos besoins en revenus
« Je suis frappé de voir sur des sites web ou dans la presse patrimoniale des estimations « à la louche » des besoins en revenus à la retraite. Certains parlent de 60% du dernier revenu d’activité, d’autres de 70%, de 80%. Ne vous fiez pas à ces pourcentages venus d’on ne sait où. Ils ne reflètent pas votre besoin réel, pour deux raisons :
— il n’existe pas de profil-type des dépenses du jeune retraité. Certains n’ont plus d’enfant à charge et ont fini de payer leur résidence principale. D’autres, en particulier dans le cas de familles recomposées, élèvent encore des enfants, paient une pension alimentaire, remboursent un prêt immobilier. Ils supportent autant voire plus de charges qu’un actif « normal ».
— les dépenses d’un couple retraité ne sont pas linéaires. Elles sont élevées les premières années, quand l’appétit de voyages et de loisirs est au plus haut. Elles diminuent ensuite, pour remonter quand il faut faire face aux problèmes de santé et de dépendance. »
Comment choisir entre assurance-vie et PER ?
Une analyse détaillée des postes de dépenses
L’approche par les besoins est indispensable. Nous vous aidons, en partant de votre budget actuel d’actif, à détailler et à chiffrer les différents postes de dépenses. Exemples : vos impôts vont sans doute baisser puisque votre revenu global diminue ; le coût d’entretien de votre logement va rester constant ; vous allez peut-être encore financer pendant trois ans les études supérieures du petit dernier, etc.
Pourquoi ces calculs ? Pour vérifier si le montant dont vous avez besoin est bien couvert par vos futurs revenus à la retraite. Et pour mettre en place, si nécessaire, des solutions adaptées : rachat de trimestres à votre régime obligatoire, épargne régulière sur un contrat par capitalisation (Madelin, PER), investissement immobilier ou boursier qui dégagera le moment venu des revenus complémentaires…
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Soyez sûr d’avoir bien fait les choses
On peut faire pas mal d’erreurs en gérant son patrimoine via une chasse permanente au meilleur placement : investir trop ou pas assez, oublier sa prévoyance, se tromper de timing… et se demander constamment si on a bien fait les choses.
L’approche par les besoins donnera naissance à des solutions sur-mesure, logiques et faciles à comprendre. De quoi vous apporter la tranquillité d’esprit qui est pour nous le bénéfice majeur d’une bonne gestion de patrimoine.
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3 grilles de lecture pour analyser votre patrimoine
Quel que soit le montant de votre patrimoine, vous devez l’analyser sous trois critères pour juger s’il est équilibré : la diversification, la liquidité et l’exposition au risque.
1. Votre patrimoine est-il diversifié ?
On peut schématiquement répartir un patrimoine entre quatre types d’actifs et varier entre équilibre et diversification :
- Actifs immobiliers pour la stabilité sur le long terme : résidence principale, immobilier locatif, SCPI, OPCI, Coliving…
- Placements financiers pour investir dans différentes régions du monde et différents types d’entreprises : fonds en euros, actions, obligations, fonds multisupports…
- Liquidités pour saisir des opportunités (achat immobilier attractif, baisse ponctuelle des marchés financiers) et disposer d’une épargne de précaution (faire face à une perte d’emploi, un divorce) : comptes bancaires, livrets d’épargne
- Biens professionnels dédiés aux professionnels libéraux et chefs d’entreprise pour bien maîtriser son outil de travail : parts de société, murs de l’entreprise, équipements…
La diversification semble être un principe de bon sens. Or, on constate d’importants déséquilibres quand on analyse des « vrais » patrimoines. Qu’en est-il du vôtre ? Un bilan personnalisé de votre patrimoine vous permettra d’identifier les zones de fragilité ainsi que les actions de prévoyance à effectuer.
Comment définir sa stratégie d’investissement ?
2. Votre patrimoine est-il liquide ?
La liquidité d’un patrimoine, c’est sa capacité à être revendu dans des délais brefs pour disposer de capitaux frais.
Les actifs les moins liquides sont les parts de société : une cession d’entreprise se prépare plusieurs années à l’avance. L’immobilier est également peu liquide : en moyenne, il faut trois à six mois pour revendre un appartement. A l’inverse, des fonds en euros ou en actions peuvent être vendus en quelques heures.
Quant aux « liquidités », elles sont par définition disponibles à tout moment.
Un patrimoine équilibré doit comporter des actifs de différents degrés de liquidité. On évitera par exemple le patrimoine « tout immobilier » ; ou le patrimoine « tout liquide » qui ne rapporte rien ou pas grand-chose, faute d’être investi.
3. Votre patrimoine est-il exposé au risque ?
Le rendement suppose du risque
Plus vous souhaitez que votre patrimoine fructifie, plus vous devez accepter de l’exposer au risque. Les fonds actions spéculatifs sont censés rapporter davantage qu’un livret A, mais ils peuvent aussi perdre une partie de leur valeur.
Equilibrer son patrimoine, c’est donc le répartir entre des actifs de niveaux de risque différents, pour obtenir un risque global que vous êtes prêt à accepter sereinement.
Du moins risqué au plus risqué
Les actifs les moins risqués sont les livrets d’épargne rémunérés, les fonds en euros, les obligations d’Etat et dans une moindre mesure, l’immobilier.
A l’inverse, le risque (et le potentiel de gain) est élevé sur des produits dérivés, des actions détenues en direct, des sociétés jeunes et de petite taille, et plus encore sur les placements exotiques qui s’avèrent parfois être des escroqueries : œuvres d’art, grands vins, manuscrits anciens…
Attention : le niveau de risque de votre patrimoine peut changer même si vous ne modifiez pas sa composition. Exemples : vous détenez des actions dans un secteur industriel qui subit soudain une grave crise, ou inversement, la création d’une ligne de tramway fait monter les prix de l’immobilier dans le quartier où vous avez investi dans un T2 à louer.
9 erreurs à éviter pour votre patrimoine
1 – Remettre les décisions à plus tard
Il n’y a pas de moment idéal pour investir : c’est après coup que l’on sait qu’un marché a atteint un plus haut ou un plus bas. L’épargnant qui remet toujours sa décision au lendemain ou qui fait le dos rond indéfiniment n’a aucune chance de faire fructifier son patrimoine : il subira les événements.
2 – Agir sans stratégie
Vous devez savoir quels objectifs sert votre gestion de patrimoine : constituer un capital ? financer les études de vos enfants ? préparer votre retraite ou un projet de création d’entreprise ? transmettre vos biens ? Ces objectifs vous permettent de définir une stratégie et d’éviter ainsi les atermoiements, les décisions hasardeuses et l’improvisation.
3 – Négliger sa couverture décès-invalidité
Le risque n’°1 pour votre patrimoine, ce n’est pas le krach boursier ou la bulle immobilière. C’est l’arrêt de travail, l’invalidité et le décès, qui privent votre famille de revenus pour des mois ou des années et l’obligent à entamer vos actifs. Couvrez-vous contre ce risque, à hauteur de vos besoins : les assureurs proposent de nombreux contrats.
4 – Oublier de préparer sa retraite
Les caisses de retraite obligatoires sont à bout de souffle et serviront des pensions dépréciées. C’est à chacun d’épargner pour ses vieux jours, en misant sur plusieurs placements pour diversifier les risques. Commencez le plus tôt possible, idéalement avant 40 ans, et acceptez de rogner un peu sur votre train de vie. A 65 ans, vous vous féliciterez d’avoir été prévoyant.
5 – Tout investir dans l’immobilier
L’immobilier est synonyme de sécurité pour beaucoup d’épargnants. Mais il existe aussi des bulles immobilières, des biens mal situés, des locataires insolvables, et il faut des mois pour revendre un appartement.
6 – Tout investir dans la finance
La finance a pour elle la liquidité, la diversité des produits proposés, la facilité à passer rapidement d’un marché à l’autre. Mais quand les marchés sont en crise, vous ne pouvez pas revendre sans fortes pertes.
7 – Investir pour défiscaliser
Les épargnants qui font de la défiscalisation leur priorité se construisent un patrimoine hétéroclite et déséquilibré, qui peut devenir ingérable au fil du temps. En prime, ils font parfois des placements malheureux car ils sont obnubilés par la carotte fiscale. Mieux vaut définir des objectifs, une stratégie, et considérer la défiscalisation comme la cerise sur le gâteau.
8 – Céder aux coups de cœur
Ce n’est pas parce que vous connaissez bien cette société qui rentre en Bourse que ses actions seront un bon placement. Ce n’est pas parce que vous avez le coup de cœur pour ce petit studio plein sud qu’il répondra aux critères des candidats à la location. Pour bien gérer votre patrimoine, raisonnez froidement. Et résistez au discours des vendeurs de produits.
9 – Investir dans un placement miracle
On vous propose un placement atypique, sûr et très rentable, dont seuls quelques initiés (dont vous) pourront bénéficier ? Méfiance, vous risquez de perdre très gros. Si un placement est très rentable, il est forcément très risqué. Au pire, l’interlocuteur qui vous fait face est un escroc. À éviter absolument.
Olifan Group, société de conseil en gestion de patrimoine est là pour vous apporter des conseils avisés personnalisés en fonction de votre écosystème patrimonial (profession, revenus, patrimoine, famille) ainsi qu’en fonction de vos objectifs. Notre rôle est de vous proposer des stratégies agiles pour répondre à vos besoins dans le respect de vos contraintes.