Ingénierie Patrimoniale

Ingénierie Patrimoniale | 16-07-2015

Ne rien faire pour son patrimoine, c’est perdre de l’argent

Faire le dos rond quand tout va mal autour de soi est un moyen efficace de laisser se dévaloriser son patrimoine. Voici mes pistes pour réagir.

La sortie de crise est-elle pour 2015 ou pour plus tard ? Faut-il encore espérer une inversion de la courbe du chômage ?

Ces questions préoccupent les citoyens, taraudent les journalistes, obsèdent les gouvernants. Mais elles ne doivent pas tétaniser les épargnants soucieux de bien gérer leur patrimoine : sortie de crise ou pas, il faudra prendre des décisions cette année.

Rappelons cette règle : quand l’économie somnole, ne rien faire pour son patrimoine revient à perdre de l’argent. L’immobilisme est toujours une stratégie perdante.

On ne reviendra pas aux 3 % de croissance

C’est particulièrement vrai en 2015, ou les scénarios de reprise les plus optimistes ne nous promettent guère plus de 1 % de croissance. Quant aux 3 % ou plus d’antan, nous ne les retrouverons peut-être jamais.

Beaucoup d’épargnants ont fait ce constat. Ils ont compris qu’ils ne doivent pas attendre certains événements extérieurs pour agir : c’est à eux de prendre l’initiative, en fonction de leurs objectifs et de leur niveau d’acceptation du risque.

Organiser ses stocks, optimiser ses flux

Ces épargnants font des choix, des arbitrages, des ajustements, qui ne portent pas forcément sur des éléments majeurs de leur patrimoine mais s’avèrent gagnants. La stratégie que je leur leur propose tient en deux points :

  1. Organiser ses « stocks », avec des arbitrages entre ses types d’actifs.
    Par exemple, la trésorerie placée sur un support d’assurance vie en euros rapporte deux fois plus que sur un livret rémunéré.
    Autre exemple, si vous êtes investi dans des fonds actions : diversifiez-les pour couvrir davantage de secteurs d’activité et de régions du monde. A l’analyse, beaucoup de portefeuilles boursiers se révèlent peu diversifiés, ce qui augmente leur niveau de risque et réduit leur potentiel de gain.
  2. Optimiser ses « flux ». Exemple : un dirigeant qui affine sa stratégie de rémunération supporte moins de pression fiscale.

Là encore, il existe beaucoup d’options. Mais les intéressés en connaissent rarement la diversité et les atouts : choisir entre salaires, appointements et dividendes ; arbitrer entre revenu immédiat et différé, par exemple à travers un contrat de capitalisation pour la retraite ; créer une holding pour stocker les dividendes et différer leur imposition…

Cette stratégie en deux points, organisation des stocks et optimisation des flux, permet d’additionner des gains minimes, mais nombreux.

Elle n’a pas besoin d’une sortie de crise pour fonctionner : c’est à vous de l’activer, quand vous le souhaitez. Alors, ne laissez pas s’écouler les mois et les années sans rien faire.

Par Olifan Group

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