Investissement Financier
Investissement Financier | 17-12-2020
Pause des marchés la semaine du 7 décembre mais une tendance toujours haussière
Les marchés d’actions poursuivent leur hausse en Décembre, malgré une tendance hésitante la semaine dernière.
Les bonnes nouvelles se sont accumulées au cours du mois, avec notamment la BCE qui a annoncé la poursuite des mesures d’assouplissement monétaire, au moins jusqu’en mars 2022. Par ailleurs, les Européens se sont enfin entendus sur le plan de relance de 750 milliards d’euros, permettant à la Commission Européenne d’emprunter pour financer ce plan, une première dans l’histoire de la construction européenne. En revanche, Bruxelles et le Royaume-Uni peinent à trouver un accord sur les modalités de sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne. Mais, les négociations se poursuivent et une issue pourrait intervenir sous peu. Cela reste néanmoins un facteur de risque, mais principalement pour le Royaume-Uni, et moins un sujet pour les marchés actions internationaux.
Enfin, sur le plan sanitaire, le démarrage de la vaccination aux Etats-Unis et au Royaume-Uni est la première étape d’une généralisation à plus grande échelle, qui pourrait permettre une poursuite de l’optimisme de la part de investisseurs. Il convient néanmoins de rester prudent, la situation sanitaire restant préoccupante dans certaines régions du monde, notamment aux Etats-Unis.
Le contexte semble néanmoins favorable à l’investissement sur les marchés actions, soutenus par ailleurs par des conditions financières favorables.
Les perspectives économiques long terme s’améliorent mais des incertitudes demeurent à court terme
Les perspectives de croissance pour 2021 s’améliorent mais la reprise économique reste fragile selon les régions.
Dans un contexte marqué par la 2ème vague de l’épidémie, la BCE a ainsi abaissé ses prévisions de croissance pour la zone euro pour 2021. Mais, elle s’attend à une reprise plus forte que prévu à partir de 2022 et en 2023.
Aux Etats-Unis, le plan de relance divise les deux camps républicains et démocrates, et cette incertitude pèse sur les marchés et sur les perspectives économiques Outre-Atlantique. Les dernières publications des chiffres du chômage ont été décevantes, les licenciements liés à la crise du Covid étant repartis à la hausse.
En Chine, où nous avons constaté un vif rebond de l’activité, les publications de décembre confirment la bonne tenue de l’économie, à l’instar des exportations qui ont bondi à un niveau inédit augmentant de 21,2% sur un an.
Notre sentiment sur les marchés financiers pour 2021
La perspective d’une vaccination à grande échelle des populations des pays développés marque une inflexion fondamentale dans le sentiment de marché. En 2021, l’économie devrait retrouver le chemin de la normalité, avec une croissance mondiale anticipée supérieure à 5%, après une chute de 3,8% en 2020.
Le timing de la reprise constitue toujours une incertitude, qui dépendra des nouvelles sur le front épidémique, ainsi que des conséquences du choc sanitaire sur le tissu économique, qui ne sont pas encore pleinement connues.
Néanmoins, les politiques accommodantes des banques centrales ainsi que les plans de relance annoncés par les gouvernements vont continuer à constituer des soutiens majeurs.
Ces éléments militent donc pour conserver son exposition aux actions en 2021. La Chine se distingue par son fort rebond économique, puisqu’elle retrouve dès à présent les niveaux de fin 2019. Cela profite également aux pays émergents par le biais de leurs exportations croissantes en Chine. Ces pays doivent selon nous être représentés dans un portefeuille global d’actifs pour leur apport en termes de diversification. De plus, les valorisations restent inférieures à celle des pays développés, avec une dynamique de croissance plus favorable.
Il faudra également s’intéresser aux petites et moyennes capitalisations, notamment en Europe. Ces entreprises devraient bénéficier à plein du rebond cyclique, avec une capacité à faire croitre leurs bénéfices qui est nettement supérieure à celle des grandes capitalisations. D’autre part, les valorisations restent raisonnables, suite à leur sous performance marquée en 2018.
Achevé de rédiger le 27 novembre 2020 par l’Expertise Investissement Financier Olifan Group
Les informations présentées ci-dessus ne constituent ni un élément contractuel, ni un conseil en investissement. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.